Tension artérielle et remèdes naturels
Mon ami le Docteur Michel de Lorgeril m’a transmis ce message qui vous est destiné
Scénario d’une crise cardiaque
La crise cardiaque commence par un malaise, généralement dans la poitrine.
La personne éprouve soudain une forte douleur. Dans la moitié des cas, elle décède moins d’une heure après, sans que de quelconques secours (famille, pompiers, SAMU), aient pu intervenir. Le risque de mourir immédiatement est donc de 50 %, mais il peut monter à 80 % chez les personnes fragilisées par un mode de vie déraisonnable : mauvaise alimentation, vie déréglée, tabagisme, manque d’exercice physique.
Quand le malaise est dans la poitrine, dans 95 % des cas, c’est le cœur. Mais il y a des équivalents de ces crises qui concernent d’autres organes. La plus fréquente est l’attaque cérébrale, ou AVC, pour « Accident Vasculaire Cérébral ». La différence est qu’il n’y a pas d’arrêt cérébral comme il y a des arrêts cardiaques. Le risque de décès est donc moins grand. Par contre, le risque de rester handicapé quand on survit, et en particulier d’être paralysé, est plus élevé.
Si la personne frappée par la crise cardiaque ne meurt pas immédiatement, voici le scénario habituel, dans un pays comme la France :
- Le patient lui-même ou un proche s’alarme des symptômes : douleur dans la poitrine, palpitations, essoufflement, malaise général.
- Il décide d’appeler les secours (SAMU, pompiers) qui se déplacent très vite (domicile, lieu de travail, lieu public). C’est rarement le patient qui se déplace…
- Le responsable des secours décide alors – s’il suspecte une crise cardiaque – l’hospitalisation immédiate. Parfois, on pratique sur place un électrocardiogramme qui permet d’approcher le diagnostic. Pendant le transport, le patient reçoit les premiers soins : masque à oxygène, morphine s’il souffre beaucoup, perfusion. Les sirènes de l’ambulance ou du camion de pompiers, hurlent, et le chauffeur écrase l’accélérateur. Chaque seconde compte. En effet, plus le traitement est entrepris rapidement, meilleures sont les chances pour le patient de se rétablir de l’accident.
- En effet, la crise cardiaque est provoquée par l’obstruction d’une artère, qui empêche le sang d’arriver au muscle du cœur (myocarde). Privées d’oxygène pendant plusieurs heures, des cellules meurent. Au-delà de 4 heures, la portion de tissu cardiaque menacée par le manque d’oxygène est irrémédiablement détruite. Il faut donc déboucher l’artère le plus rapidement possible.